Comment anticiper clairement ce calcul de rendement dans le cadre d’une opération de placement ? Voyons ensemble quelques pistes.
Avant tout investissement financier, il est plus opportun d’avoir une estimation du taux de rémunération auquel on peut s’attendre. Un minimum de rentabilité est exigé lorsque l’on immobilise nos fonds ou que l’on prend un risque en achetant des titres de dettes ou des titres de participations à des entreprises. Généralement, cette information est donnée dans le DICI (Document d’Informations Clés pour l’Investisseur) pour les produits en valeurs mobilières, voire pour l’immobilier de location, bien qu’il s’agisse surtout d’estimations, appuyées sur des statistiques passées ou évaluées en fonction des détails du projet.
Calcul taux de rendement : de quoi parle-t-on ?
Rendement : définition
Le taux de rendement, appelé aussi « Rate Of Return » (ROR), est la part du gain qu’obtient un investisseur dans le cadre de son placement financier, selon une certaine période précise. Généralement, le rendement se calcule sur un an, on parle alors de taux de rentabilité annuel. Grâce à lui, nous avons connaissance du pourcentage possiblement récupérable sur l’investissement fourni.
Il arrive que ce taux vire au négatif. Dans ce cas, vous subissez une perte financière. À l’inverse, le profit est à la clé d’un ROR positif, aussi petit puisse-t-il être. Cet outil est idéal pour comparer les placements vers lesquels vous souhaitez vous tourner et déterminer lequel vous sera le plus profitable selon vos objectifs et votre appétence au risque.
Calcul rendement : formule
Le calcul du rendement d’une opération est relativement simple à effectuer. Il suffit de soustraire au montant final (en considérant les intérêts et dividendes distribués) la somme versée initialement, puis de diviser le tout par cette somme de base. Ensuite, vous multipliez le résultat par 100 et vous obtenez votre taux de rentabilité.
Voyez plutôt : ([montant final — somme versée]/montant final) x 100.
Rentabilité locative immobilière : l’anticiper dans les grandes lignes
Si l’on prend le cas de l’investissement immobilier en stratégie de rendements locatifs, il faut comparer l’addition des recettes locatives perçues sous forme de loyers mensuels, avec le prix d’acquisition de l’appartement ou de la maison. Il est primordial d’engager des recherches pour connaitre une estimation de la rentabilité nette obtenue avant d’acheter le bien immobilier, car le crédit qui vous incombe ne s’arrêtera pas si vous avez un cash flow négatif. Vous vous endettez, vous devez donc au moins assumer les mensualités et coûts liés à cet emprunt, grâce aux loyers générés, sous peine d’être vite dans le rouge ou de devoir financer cet achat vous-même… ce qui n’est pas le but en cas d’immobilier locatif !
Connaitre cet indicateur de performance est donc à la base d’un projet de placement immobilier. Enfin, n’oubliez pas que plus le taux de rendement se montre élevé, plus les risques à prendre le sont. D’ailleurs, c’est sans doute pour cela que de nombreux investisseurs particuliers se tournent plus volontiers vers l’acquisition de parts de SCPI (la pierre papier), car il n’y a pas d’endettement, moins de risque, et un rendement assez stable.
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Un montage financier précis pour optimiser sa stratégie de placement
Estimer la rentabilité d’un projet de placement, c’est aussi prévoir sa fiscalité. En effet, la méthode de calcul du retour sur investissement d’une valeur n’est pas unique. Il faut tenir compte des impôts et des cotisations. Pour cela, vous avez à calculer le rendement brut, net de charges potentielles (comme les charges locatives ou les frais de gestion de compte) et net net (c’est-à-dire après impôts).
Pour optimiser votre rendement sur un investissement en valeurs mobilières par rapport à tout cet écosystème, et notamment par rapport aux prélèvements de l’administration fiscale, vous avez des enveloppes fiscales :
- Le PEA et PEA-PME ;
- L’assurance-vie ;
- Le PER.
Si le support du Plan d’Épargne en Actions (PEA) est limité en termes de dépôts, il est cependant avantageux fiscalement après 5 années de détention, car les plus-values sont exonérées d’impôts et tout retrait n’entraîne plus la fermeture du compte. De plus, grâce au PEA-PME, vous pouvez même investir en private equity tout en défiscalisant.
L’assurance-vie vous permet aussi de sortir un peu du cadre trop lourd en matière de fiscalité française. D’ailleurs, vous pouvez placer vos capitaux dans plein de produits différents, plus que pour le PEA.
Enfin, le PER est le Plan d’Épargne Retraite nouvelle génération (depuis 2019). De plus en plus proposent des possibilités variées d’investir à travers ce compte sur des valeurs assez risquées (non coté), mais souvent ancrées dans l’économie réelle.
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Comme vous l’avez vu, le calcul du rendement d’une opération prend en considération plusieurs éléments qui se complètent. La viabilité du projet d’investissement est en partie à la base du résultat de rendement obtenu, mais il est clair qu’une fiscalité à taux plein (flat tax de 30 %) sur les bénéfices peut grandement affecter vos résultats attendus.
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