Les sociétés de Fintech en France, entre risques et opportunités !
La French Tech est la grande famille de startups vouées à l’innovation en France. Au sein même de cet écosystème de technologies nouvelles et d’avenir, se découpent plusieurs secteurs, tous regroupés dans des groupes comportant des termes avec cette même résonance Tech. C’est ainsi que l’on retrouve la proptech pour les technologies de l’immobilier, la greentech pour la durabilité, etc., mais aussi la fintech pour la finance.
Fintech : définition
C’est donc l’abréviation des termes « finance » et « technologie » qui font naître la famille de la fintech en France. Ce nom désigne en fait un ensemble de jeunes sociétés innovantes dans les technologies financières dans le but d’améliorer notre système bancaire, l’ergonomie de nos applications ou encore de créer de nouveaux services financiers. Finalement, la fintech a pour ambition de réinventer le marché bancaire et financier, de le rendre plus attrayant et plus adapté aux nouvelles générations très axées sur le digital. C’est aussi un moyen de redonner envie aux Français de s’intéresser de plus près à leurs finances.
Les startups de la fintech souhaitent devenir leader et se positionnent donc totalement différemment afin de faire de l’ombre aux acteurs plus traditionnels (acteurs qui, au fur et à mesure, finissent par s’inspirer des nouvelles technologies émergentes). C’est ainsi que la fintech met en avant des atouts majeurs : une bonne agilité et des technologies (IA, big data, blockchain, etc. ) nouvelles et remarquables en termes d’avancées mondiales. Les nouvelles attentes des clients sont ainsi grandement satisfaites.
Les performances réalisées par le secteur de l’innovation financière en 2022
Dans la fintech, on retrouve finalement beaucoup de secteurs d’activités variés, tous tournant autour de la finance :
- les néobanques (Revolut, N26, etc.) ;
- les plateformes de service d’investissement en ligne et de financement alternatif (comme Anaxago) ;
- les applications de gestion de patrimoine et de suivi de comptes (Bankin, Finary, etc.) ;
- les solutions de paiement en ligne ou prestataires de paiements en plusieurs fois (Klarna, Lydia, PayPlug, etc.)
- etc.
En 2022, la filière de la Fintech a marqué un tassement au niveau des levées de fonds (fintech et assurtech) alors que les deux années précédentes ont été euphoriques. En tout, ce sont 1,1 milliards d’euros récoltés en levées de fonds pour la fintech et l’assurtech en 2022, soit 63 % de moins qu’en 2021. Toutefois, les performances des opérations ont encore réalisées de fortes progressions des CA, à plus de 80 %. Ce chiffre impressionnant prouve à quel point le secteur est dynamique (hypercroissance). Même si les chiffres de 2023 ne sont pas encore connus à ce jour (en juin 2023), tout laisse à penser que les investisseurs s’y sont davantage intéressé, étant donné les performances incroyables réalisées l’an passé.
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Des risques liés à la cybersécurité, aux bulles spéculatives et à la forte croissance
Les fintech sont plus que n’importe quelle filière de la frenchtech, exposés aux risques cybercriminels de façon importante, étant donné que les startups traitent directement nos données financières. Or, on le sait, avec les données d’identité et les fichiers médicaux, les données bancaires des individus sont très recherchées par les cybercriminels et sont donc souvent la cible de cyberattaques. C’est pour cette raison que les entreprises de la fintech assurent leur sécurité opérationnelle grâce à des mesures de sécurité très avancées, suffisamment pour protéger toutes les données sensibles de leurs clients. D’ailleurs, il manque d’experts en cybersécurité sur le marché, alors beaucoup d’entreprises dans la fintech recrutent et forment en interne leurs professionnels pour être sûre de garder le contrôle et de ne pas avoir de cyberattaques.
Eh oui, l’un des plus grands risques pour ces sociétés innovantes, c’est de se voir hacker leur système et c’est d’ailleurs une raison pour laquelle certains particuliers ou professionnels ne se mettent pas à utiliser les nouvelles technologies financières liées au digital. Toutefois, les mesures que ces entreprises prennent sont élevées, notamment depuis l’entrée en vigueur d’une réglementation spécifique appliquée aux fintechs concernant les risques en matière de cybersécurité.
Enfin, un autre risque est lié aux nombreuses bulles spéculatives autour du secteur des finances et du digital. Cela n’a rien d’étonnant, car comme tout secteur en hypercroissance, les spéculations vont bon train et les informations (fausses ou réelles) se relayent à une vitesse et avec une facilité folle. Merci les réseaux sociaux. On peut d’ailleurs très bien l’illustrer avec le marché des cryptomonnaies et l’effondrement du marché qui a causé la perte de 46 milliards d’encours en l’espace de 5 mois en 2022…
La Fintech : une branche riche d’opportunités pour la frenchtech
Malgré ces risques bel et bien présents, il n’en reste pas moins que la fintech offre de riches opportunités pour les investisseurs qui savent maîtriser leurs émotions et investir de la bonne manière, sur les bons projets. En effet, on observe facilement une tendance haussière des consommations de services financiers en ligne et les besoins de rapidité, d’autonomie et d’ergonomie dans l’utilisation des services deviennent basiques. La digitalisation a totalement envahi la sphère financière et bancaire, obligeant les grands groupes à s’aligner et à toujours aller dans le sens des innovations proposées par les startups de la fintech.
De ce fait, le potentiel est irrémédiablement présent et continuera de l’être. D’ailleurs à ce jour, nombreux sont les particuliers qui ne trouvent même plus l’intérêt d’avoir une banque physique, alors que nous avons aujourd'hui le choix d’avoir une néobanque dont l'assistance par chat est rapide, et qui ne nécessite pas de paparasses, pas de frais d’AJO cachés, etc. Du côté de l’IA, de la bigdata et de la blockchain, même constat : ce n’est que le début et l’exploitation de ces innovations majeurs ne fera sans aucun doute qu’amplifier dans les 10 à 20 prochaines années. Bien entendu, il faut cependant choisir les startups dans lesquelles on investit avec prudence et analyse experte, ce qui n’est pas donné à tous les particuliers s’ils y vont seul.
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