Découvrez dans cet article comment placer son épargne grâce au private equity !
Différentes solutions d’investissements en France sont à la portée des particuliers. Parmi elles, le private equity (ou capital-investissement) est désormais également à votre portée. Investir des fonds propres sur le marché du capital-investissement revient à prendre des participations dans le capital d’entreprises non cotées en bourse, à besoin de financement. La plupart du temps, il s’agit de start-ups, de TPE, de PME ou encore d’ETI. Les plus-values à la revente de ces valeurs mobilières sont particulièrement intéressantes, car le risque pris est plus important qu’un placement traditionnel. Mais alors, comment placer son épargne en private equity ?
Ticket d’entrée moyen pour réaliser ce type d’investissement
Vous pourriez tout à fait penser que le private equity n’est pas accessible au plus grand nombre, notamment étant donné qu’il fut pendant longtemps réservé aux investisseurs institutionnels. Cela laisse à penser qu’il faut disposer d’une enveloppe financière conséquente pour devenir investisseur en capital-investissement. Or, il n’en est rien. Désormais, un capital-investisseur peut le devenir avec quelques centaines d’euros. Chez Anaxago, le ticket d’entrée pour prendre part à l’augmentation de capital de start-ups ou d’autres entreprises non cotées est de 1 000 €.
D’ailleurs, plusieurs supports financiers sont éligibles à un tel placement dans des levées de fonds de sociétés au fort potentiel de croissance. Toutefois, rappelons que ce type de placement est doté d’un effet de levier considérable, induisant un conséquent risque de pertes à chaque opération pour les souscripteurs. En effet, le but est de financer le développement des entreprises jeunes, leurs projets étant soit en amorçage, soit au stade de lancement, voire en restructuration. Ces entreprises innovantes peuvent ainsi très bien se développer, tout comme leur secteur d’activité peut s’avérer bouché, etc. Les risques en tant qu’investisseur sont élevés pour ce type d'acquisitions, mais les rendements potentiels le sont tout autant, à partir de 7 % de rentabilité annuelle attendue de manière générale !
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L’equity crowdfunding : idéal pour investir en ligne dans des startups
Vous connaissez sûrement le principe du financement participatif ou crowdfunding, qui consiste à prendre des participations à des projets d’entreprises diverses, en passant par une plateforme entièrement digitalisée. De cette manière, vous pouvez investir en private equity, et sélectionner vous-même les sociétés non cotées qui possèdent à votre regard, le meilleur projet selon vos convictions et vos objectifs financiers. Chez Anaxago, nos projets en financement participatif de capital-investissement sont logés dans différents secteurs d’activités : du crowdfunding immobilier (ou private equity en real estate), aux entreprises françaises innovantes dans la technologie, le médical, etc. La structure financière et le business plan de chaque société non cotée sont évidemment analysés de près, pour que vous n’ayez à votre disposition que des projets à fort potentiel de rendement.
Acheter des parts auprès de sociétés de gestion spécialisées
Le plus commun pour investir dans le capital-investissement en tant que particulier, reste de passer par des fonds communs de placement labellisés. Parmi eux, vous avez le choix entre :
- Les FCPR : fonds communs de placement à risque. Les gestionnaires investissent au moins 50 % des fonds d’investissement dans de jeunes entreprises non cotées en bourse. Leurs stratégies reposent autour de secteurs d’activités ou de zones géographiques, en fonction de la société de gestion choisie.
- Les FCPI : fonds communs de placement dans l’innovation. Ici, la prise de participation se fait à 60 % minimum dans des entreprises innovantes (Frenchtech).
- Les FIP : fonds d’investissement de proximité. Ce genre de fonds commun finance quant à lui les petites et moyennes entreprises (PME) de moins de 250 salariés au niveau local, voire régional. C’est un bon moyen d’investir au plus proche de chez soi, en participant activement à l’économie de sa zone d’habitation.
- Les FPCI : fonds professionnels de capital-investissement. Ce type de fonds est avant tout réservé aux investisseurs les plus aguerris, qui disposent d’une grande souplesse face aux risques pris. La période de levée de fonds est relativement courte, et il s’agit d’investir au minimum 50 % des capitaux dans des actions de PME non cotées, dans des secteurs divers. À la différence des FCPR, les FPCI sont réservés à un public restreint, voire même aux professionnels de l’investissement, et ils ne font l’objet d’aucune publicité.
Selon l’intermédiaire que vous choisissez pour une prise de participation à l’un de ces fonds et la classe d’actifs préférée, sachez que vous pouvez prétendre à certains avantages fiscaux. En effet, investir dans l’économie réelle est certes, plus risquée, mais vous pourriez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, ce qui n’est pas négligeable, en plus du potentiel du taux de rentabilité qui s’avère bien supérieur à un placement sur les marchés financiers classiques.
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Participer à une levée de fonds ou LBO via un CTO, une assurance vie ou un PEA
Que vous souhaitiez faire du crowdfunding, ou investir dans des parts de fonds communs de placement spécialisés, vous pouvez sélectionner une enveloppe fiscale spécifique. Vous pouvez soit acheter des parts en passant par votre plan d’épargne en actions (PEA) ou PEA-PME si les entreprises non cotées sont françaises, voire européennes, soit par le biais de votre compte-titres ordinaire (CTO).
Vous avez également la possibilité de prendre des participations dans des levées de fonds de sociétés non cotées depuis les unités de comptes (UC) de votre contrat d’assurance vie. Dans ce cas, les fonds sont souvent renommés, mais sont également accessibles à partir de quelques centaines d’euros.
L’avantage de passer par des fonds de capital-risque ou de capital innovation, etc. (selon la maturité de l’entreprise), est la diversification des encours qu’ils vous offrent. De plus, les historiques de rentabilité de tels fonds d’investissement sont très attrayants, ce qui justifie assez simplement une prise de risque plus élevée pour l’investisseur. Avant tout, avant de se lancer dans le private equity, il est crucial de sélectionner judicieusement l’entreprise et le projet soutenu, afin d’entrevoir un fort potentiel de croissance réel, en corrélation avec les besoins de la société, et ses convictions personnelles.
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