Voyons ensemble quelles pistes s’offrent à nous pour optimiser les rendements de nos investissements et sécuriser notre patrimoine.
Diversifier ses placements est sûrement l’un des conseils les plus prodigués en priorité en matière d’investissements financiers. En effet, mettre tous ses œufs dans le même panier n’a jamais été une stratégie porteuse, notamment à cause du risque de contrepartie énorme engendré. Si l’instrument financier dans lequel on investit fait défaut, c’est la perte financière assurée et l’on peut se retrouver à perdre plus qu’on a placé à la base, surtout sur les marchés boursiers ou dans le non coté. Mais alors, connaître la notion de diversification de son portefeuille suffit-il pour s’épargner ce genre de déboires ?
Diversification et allocation d’actifs : deux notions complémentaires
Diversifier son portefeuille n’est pas tout à fait pareil que l’allocation de celui-ci. Pourtant, ces deux termes proches sont bien souvent confondus par les investisseurs particuliers, d’autant plus lorsqu’ils débutent. La diversification parle de diversité de nature de placement. L’allocation parle quant à elle de la répartition globale de ses actifs au sein de son portefeuille. Là où la diversification se définit par un éventail de secteurs ou d’actifs différents, l’allocation se résume à la façon dont on va intégrer cette diversité dans son portefeuille, selon quelle mesure exacte, quel taux de vos placements totaux.
À la base d’une stratégie de placement idéale, on trouve donc un moyen de maîtriser le risque, or, cette maîtrise découle d’une base d’allocation des actifs saine et en corrélation directe avec vos objectifs précis. D’un investisseur à l’autre, cela varie. En fait, cela varie autant qu’il y a de profils d’investisseurs, du plus frileux au plus audacieux. Parfois, cette gestion a un coût. C’est le cas si vous choisissez la gestion pilotée au moment de l’ouverture de votre assurance vie ou de votre PER (Plan d’Épargne Retraite) par exemple. Pour éviter ce genre de frais qui peuvent s’avérer onéreux, il est fondamental de se former un minimum en gestion d’actifs, au moins suffisamment pour pouvoir le faire pour son compte propre, car le but est bel et bien d’optimiser la fructification de son épargne.
Diversifier son patrimoine géographiquement
Parmi les méthodes de diversification de patrimoine, nous avons plusieurs écoles, qui d’ailleurs, ne sont pas incompatibles entre elles. La diversification géographique est l’une d’elles. Elle peut paraître évidente, mais pourtant, elle n’est pas souvent suivie par bien des investisseurs privés. En effet, les détenteurs d’un PEA (Plan d’Épargne en Actions) qui n’ont pas de CTO ne peuvent pas investir dans des actions et entreprises non cotées en dehors des frontières européennes.
Cela peut paraître anodin, mais finalement, si l’économie de la France, qui est tout de même le pôle central de l’Union européenne, par en déclin, c’est alors tous les pays membres qui suivent, et donc potentiellement tous vos investissements qui en pâtissent aussi. Si vous n’avez rien en dehors de la zone, vous perdez tout. C’est donc un problème. Même si vous ne souhaitez pas aller scruter chaque opportunité au-delà des frontières européennes, il serait judicieux d’avoir au moins une partie de votre portefeuille niché ailleurs. Par exemple, en bourse, il existe l’ETF MSCI World (un tracker) qui est très apprécié, car il regroupe les sociétés les plus importantes au monde dans chaque pays. De plus, ses performances sont relativement stables et proches de l’indice de référence pour ces 20 dernières années.
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La diversification sectorielle
Une deuxième école est celle de la diversification sectorielle. Cette fois, il s’agit d’organiser ses investissements de sorte de ne pas tout investir que dans l’automobile ou dans le vin, etc. Il faut trouver la bonne allocation justement, pour injecter des capitaux dans le plus de secteurs d’activités possibles et qui performent ou qui ont un potentiel pour les années à venir. Dans le private equity (marché privé), c’est justement cette capacité à détecter la prochaine innovation que tout le monde s’arrache demain qui est au cœur d’une rentabilité explosive. Se tromper peut aussi être catastrophique, notamment lorsque l’on investit en direct, sans passer par des plateformes intermédiaires comme Anaxago.
En réalité c’est en combinant secteurs d’activités différents et localisations diverses que vous parviendrez à obtenir un portefeuille le plus sécurisé possible. Même au sein d’un même secteur, diversifier est judicieux. Prenons l’immobilier. Acheter un appartement et le mettre en location nue n’est pas la même chose que d’acheter un immeuble de rapport, faire des travaux et louer les appartements meublés en colocation. On peut même rajouter des placements dans des SCPI ou en devenant porteur de parts dans des cagnottes de crowdfunding immobilier. D’ailleurs dans cet exemple, la combinaison de valeurs mobilières et immobilières est très intéressante.
Mis à part les secteurs d’activités des entreprises, la diversification sectorielle peut aussi parler des différents marchés : la bourse, les marchés secondaires et les marchés privés (de gré à gré). Ainsi, investir dans les marchés financiers en achetant des actions et des obligations d’état, mais aussi dans l’économie réelle en achetant des parts de FCPR (Fond Commun de Placement à Risque) est une forme de diversification sectorielle.
Arbitrer son portefeuille selon son allocation cible définie au départ
Finalement, lorsque l’on souhaite adopter la meilleure des stratégies pour optimiser chaque euro versé sur un compte d’investissement, on doit garder son objectif en tête et sa stratégie d’allocation et de diversification, sans quoi, tout n’aura servi à rien. Le plus dur, c’est finalement de ne pas se laisser entraîner par les émotions ou par les conseils de ses amis ou de connaissances qui n’ont pas les mêmes visions et buts financiers que vous. Vous devez alors garder des œillères quand il le faut et faire preuve de libre arbitre et de pragmatisme, notamment lorsque vous lisez ou regardez à la télévision les journaux spécialisés.
Savoir arbitrer vous permettra aussi de garder le cap et de ne pas avoir fait tout ce travail analytique en amont pour rien. Un arbitrage, c’est un rééquilibrage ponctuel de son portefeuille (annuel ou biannuel), dans le but d’optimiser et de renforcer ses positions, de les alléger s’il le faut selon l’actualité, ou de profiter d’une opportunité de marché imminente.
Les fonds diversifiés : la meilleure option de placement en valeurs mobilières ?
Si vous souhaitez un investissement passif sans gestion et sans besoin de connaissances pointues, vous avez la possibilité d’investir dans des fonds diversifiés. Anaxago vous propose des opportunités de fonds dédiés à la technologie, aux innovations à fort impact environnemental et à l’immobilier (promotion, marchands de biens, réhabilitation, etc.). Les opportunités de placements que nous proposons à nos clients sont judicieusement passées au crible, dans un souci de diminution du risque et d’optimisation des rendements.
Après lecture du DICI (Document d’Informations Clés pour l’Investisseur), vous avez les cartes en main pour choisir de vous positionner ou non. Une question ou besoin d’un conseil ? L’un de nos experts est à votre écoute par téléphone ou par mail.