Qui n’a jamais ressenti une once d’envie en constatant qu’un proche avait réalisé une plus-value intéressante grâce à un investissement fructueux ?
Au moment de récolter les fruits du résultat, l'envie se ressent mais quand il est question de prendre sa décision d’investissement, l'ajournement l’emporte trop souvent.
On trouve toujours de bonnes raisons pour repousser les décisions difficiles ou complexes. Cet article dresse les 10 raisons le plus fréquemment évoquées pour ne pas investir et nos recommandations pour vous aider à vous faire votre propre opinion et à ne plus ressentir ce fameux « si j’avais su ».
N°1 « Ça prend trop de temps »
Franchir le cap de l’investissement et plus particulièrement celui de son premier investissement prend du temps. Il faut commencer par prendre conscience de son besoin. Il faut ensuite choisir le véhicule et en déterminer les paramètres (montant, échéance, univers d’investissement).
Un placement financier à un impact important dans une vie. Un mauvais choix, aujourd’hui, peut compromettre un projet futur (exemple un achat immobilier), une situation de trésorerie, sa succession, ou encore sa retraite.
Prendre le temps pour procéder à chacun de ses investissements est donc primordial compte tenu des enjeux évoqués. Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas y dédier du temps, vous avez l’option de vous laisser guider par des professionnels, c'est toujours mieux que de ne rien faire. Vous aurez la liberté d’opter pour des décisions non engageantes et de revenir dessus plus tard. Pour une première entrée en matière, vous pouvez commencer par regarder notre sélection des 4 conférences Ted X à regarder en cliquant ici.
N°2 « Je n’y connais rien »
« L'intelligence ce n'est pas ce que l'on sait mais ce que l'on fait quand on ne sait pas. » Jean Piaget.
Il y a beaucoup de modestie et de sagesse dans cette posture qui consiste à ne pas sentir légitime. « L’ignorant affirme, le sage doute, le savant réfléchit » résume parfaitement Aristote.
Être conscient des limites de ses compétences sur un sujet aussi technique qu’est l’investissement et qui a vocation à impacter notre avenir et celui de notre famille est normal.
En se penchant sur le sujet, les compétences requises sont de trois ordres : le diagnostic patrimonial, l‘élaboration de sa stratégie et le choix du partenaire, le reste suivant assez naturellement. En faisant preuve de méthode, vous allez vous apercevoir que les compétences requises ne sont pas si complexes et que tout au long de votre parcours, vous aurez accès à l’aide de conseillers dont ces sujets sont le métier. Pour en savoir plus sur le potentiel de l’immobilier non coté pour développer son patrimoine et générer des revenus complémentaires, cliquez ici.
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N°3 « J’ai peur de me tromper »
« L'erreur est une formidable opportunité d'apprentissage. » Jane Nelsen.
Investir, c’est accepter de s’exposer à certains risques notamment celui de perdre tout ou une partie du capital investi. Il est primordial d’en prendre conscience et de mesurer les risques en amont de chacun de ses investissements. Nous avons détaillé notre gestion des risques en matière d’investissement immobilier dans un article (y accéder).
Aux États-Unis, les banques prêtent plus volontiers aux entrepreneurs qui ont déjà échoué dans la création d’une entreprise plutôt qu’à ceux qui sont novices et qui lancent leur premier projet. Force est de constater qu’en France, la culture de l’erreur est un sujet qui reste sensible et où le fait de se tromper n’est pas valorisé. Pourtant, en prenant de la hauteur sur la vie d’un investisseur, il est préférable de commencer progressivement avec de petits investissements qui, pour certains ne s'avéreront pas ou peu concluants, permettant de bénéficier d’un apprentissage qui ne se trouve pas dans les livres. Fort de ces erreurs, l’investisseur sera paré et armé pour procéder à des investissements plus importants.
N°4 « Je ne sais pas à qui faire confiance »
« Une réputation se construit en 20 ans... mais se détruit en cinq minutes. » Warren Buffet.
La question de la confiance est une question centrale en matière d’investissement.
La confiance se construit dans la durée et se perd en un instant. Elle est faite de compétences, d’expérience, de réseau, mais aussi de qualités humaines tout aussi essentielles telles que la déontologie, l’éthique et des valeurs communes.
En l’espèce, la confiance doit s’apprécier à deux niveaux, celui du produit dans lequel on investit mais aussi celui de l’entité qui conseille et distribue le produit.
Choisir le partenaire n’est pas le choix le plus facile, qu’il s’agisse de sa vie matrimoniale ou patrimoniale. En effet, tel « le gendre idéal », le partenaire de confiance doit présenter de nombreuses qualités essentielles : connaissance approfondie du marché, neutralité, accès aux meilleurs produits, qualité d’écoute et éthique.
Il n’existe pas une bonne ou mauvaise façon de choisir son partenaire de confiance. Il s’agit de définir ses propres critères et de ne pas y déroger, même (surtout) si un conseiller propose des investissements aux rendements mirobolants garantis sans aucun risque. Surtout, faites confiance à votre intuition et demandez conseil autour de vous.
N°5 « Ce n’est pas le bon moment de marché »
« Le meilleur moment pour investir en immobilier c’était il y a cinq ans », Ray Brown.
L’anticipation de marché est très complexe. Elle requiert une lecture avisée d’un grand nombre de paramètres, entretenant, pour compliquer le tout, des corrélations subtiles les uns avec les autres : croissance économique, inflation, tenue des marchés boursiers et immobiliers, cours de change.
Tout cela peut s’avérer anxiogène. Il faut cependant relativiser cet aspect de la décision :
- il existe des solutions d’investissement adaptées à chaque configuration de marché, plus bas - plus haut, haussier – baissier ;
- les règles de prudence, une bonne allocation d’actifs permet de répartir les risques ;
- l’allongement de l’échéance permet souvent de « passer au-dessus » des trous d’air : plus on allonge l’horizon d’investissement et moins le point précis du cycle de marché ou l’on se situe n’a d’importance.
Découvrir nos opportunités d'investissement
N°6 « C’est compliqué »
Il est vrai que si c’était simple, tout le monde le ferait. Au premier abord, il est question de chiffres, de termes complexes et jargonnant qui peuvent se montrer repoussants. Mais en se penchant sur la question et en détricotant chacun des sujets, les univers d’investissement sont accessibles au commun des mortels.
Pour construire et procéder à sa stratégie d’investissement, il ne s’agit pas d’accumuler d’innombrables connaissances, mais de faire preuve de méthode en suivant des étapes clés :
- analyse de l’environnement ;
- analyse de sa situation et de son besoin ;
- traduction de cette analyse en termes de choix d’un type de support ;
- choix du produit ;
- choix du montant et des principaux paramètres (horizon notamment) ;
- choix du partenaire d’investissement.
Dans le doute, tant que votre stratégie d’investissement n’est pas totalement définie, vous pouvez commencer par des produits facilement compréhensibles et peu risqués, puis complexifier progressivement en gagnant en compétences.
N°7 « Je ne sais pas à quoi va servir mon argent »
L’unique modèle d’investissement en banque où le client investit sans connaître la destination de son argent est révolu. Ces stéréotypes demeurent dans certaines configurations mais il existe des alternatives qui permettent d’investir dans la plus grande transparence. C’est d’ailleurs l’essence même d’Anaxago : réconcilier le monde de la finance avec celui de l’économie réelle (découvrir le manifeste d’Anaxago). Notre plateforme permet à chacun d’accéder aux projets en cours de financement et de choisir spécifiquement à quelle opération servira leur argent.
N°8 « Je m’en occuperai plus tard »
Cette objection renvoie naturellement à l’article portant sur les 5 raisons d’investir le plus tôt possible (y accéder). Investir le plus tôt possible permet d’optimiser sa courbe d’apprentissage, d’utiliser pleinement l’avantage du temps, de profiter pleinement des intérêts composés, de disposer d’une plus grande capacité d’emprunt et de préparer sa retraite.
Au-delà de la liste des avantages liés aux investissements faits le plus tôt possible, il est important de se rappeler que des conseillers sont disponibles pour vous accompagner dans ces démarches.
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N°9 « Je vais garder des liquidités, on ne sait jamais »
Le maintien d’une épargne de précaution est essentiel (cliquer ici pour apprendre à s'en constituer une rapidement). Trouver le juste équilibre est une question de proportions qui varie en fonction des périodes de la vie. Il faut garder à l’esprit que l’épargne qui dort perd de sa valeur et que le fait d’investir est le seul moyen d’obtenir des rendements. Cet aspect est explicité dans l’article « Épargner c’est bien, investir c’est mieux » auquel vous pouvez accéder en cliquant sur ce lien.
N°10 « Je ne sais pas où j’en suis avec mon patrimoine »
La question du diagnostic patrimonial est fondamentale et concerne de nombreux paramètres : besoins actuels et futurs, objectifs, fiscalité, succession. Sur ce point et sans expertise, il est difficile de faire son diagnostic personnel. C'est donc un gain de temps et d'efficacité de se faire accompagner sur ce point par un professionnel (prendre rendez-vous avec un conseiller).
À la lecture de ces excuses les plus courantes, on s'aperçoit que certaines sont rationnelles et peuvent être résolues avec méthode et un accompagnement professionnel. D’autres relèvent plus d’angoisses, le plus souvent infondées. Rappelons-nous que 85 % de nos inquiétudes n'arrivent jamais, ce chiffre est tiré d'une étude du Dr Robert Leahy, chercheur à l'université Yale (The Worry Cure, 2006). L’inertie n’est donc pas une bonne option, les opportunités existent et pour tous les portefeuilles, il n’est pas nécessaire de tout maîtriser pour valoriser son épargne.
Le choix d’un bon partenaire pour traverser ces processus, on l’a vu, est très important si ce n'est le plus important.