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Le Dragon
Bonjour à tous,
Il était de ces êtres exceptionnels, qui marquent toutes les générations et surtout l’histoire de leur pays, à tout jamais. Robert Badinter s’est éteint cette semaine. Je ne m’essaierais pas aux longs hommages, de véritables journalistes en ont publié plusieurs hier que j’ai tous trouvés particulièrement bien faits pour une fois (ici dans Le Monde, Libé et Les Échos, tous sur abonnement par contre). Mais le décès de l’illustre garde des sceaux à l’origine de l’abolition de la peine de mort et de la dépénalisation de l’homosexualité est sans doute un bon moment, en tout cas c’est ce que j’ai eu envie de faire à cette annonce, pour revoir son plus grand discours, ici à l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981. Sinon ici aussi, en 2003, où il partageait sa vision du temps qui passe. Et plus je le regarde, plus je n’ai pas très envie là soudain d’un monde sans Robert Badinter.
Le Nouvel An lunaire avait lieu hier, et avec lui nous entrons dans l’année du Dragon de bois. Cela m’a interpellée. Dans l'horoscope chinois, le dragon est symbole de force exceptionnelle, de prospérité et de bonheur. Associé cette année au bois, qui un élément synonyme de progrès et d'évolution. Globalement tout ce dont on rêve pour 2024.
Pourquoi le dragon m’a-t-il paru si spécial ? Contrairement aux onze autres signes animaux (Rat, Buffle, Tigre, Lapin, Serpent, Cheval, Mouton, Singe, Coq, Chien et Cochon) du zodiaque chinois, le Dragon est la seule créature légendaire. Il symbolise la chance et la force et est associé à des traits de bon augure comme l'intelligence, l'ambition et le charisme.
"Une brève histoire de l’économie" le livre posthume de Daniel Cohen (disparu cet été) vient de paraître chez Albin Michel. 160 pages qui se dévorent avec une facilité ébouriffante et une joie complète. En plus d’un économiste de premier plan, Cohen était un homme d’une culture totale et d’un gai savoir communicatif, sa mise en perspective de l’histoire éco, du début de l’agriculture (9000 ans avant JC) à l’intelligence artificielle et au krach écologique, est aussi digeste que captivante. Une lecture enthousiasmante.
Les Échos, le quotidien économique le plus lu de France, a publié ce weekend son classement des champions de la croissance. C’est la troisième année qu’Anaxago y figure, en y grimpant doucement les échelons. Et c’est donc la troisième fois sans doute que je vais vous dire à quel point il nous tient à cœur, car pour nous, il récompense la résilience, celle de dirigeants jeunes, ou moins jeunes, first timer ou pas, qui s’attachent à construire des sociétés rentables et pérennes sur le long terme (l’intégralité du classement est disponible ici, pour les abonnés des Échos, une version publique devrait sortir lundi)
Entre deux sujets éco j’ai plongé tête la première dans cette vidéo que j’avais mise de côté il y a quelques semaines avec l’idée de la partager avec vous si elle était vraiment bien. Quelle claque. Je ne pensais pas passer plus d’une heure à regarder un jeune geek m’expliquer comment il avait infiltré un réseau d’arnaques au SMS…
Vous savez, ces petits SMS qui vous proposent de payer pour recevoir votre nouvelle carte vitale ou envoient une amende de 2,90€ pour une infraction soi-disant commise en voiture. Ils se sont multipliés depuis deux ans (je pense en recevoir deux à trois par semaine personnellement). Les plus avertis le savent déjà, ces SMS que certains reçoivent par dizaines ne sont rien d’autre que des « scams », ou arnaques électroniques, destinés à soutirer de l’argent aux plus vulnérables/crédules d'entre nous. Fort d’un million d’abonnés sur sa chaîne YouTube consacrée aux nouveaux enjeux du numérique, le vidéaste Micode a enquêté sur les vastes réseaux de cybercriminels à l’origine de ces messages frauduleux. Le principe de ces arnaques ? Attirer l’attention des victimes avec un SMS trompeur pour qu’elles cliquent sur un lien et renseignent leurs coordonnées bancaires.
Pour les documenter, Micode a abattu un travail d’infiltration magistral, à la frontière du journalisme. Ses révélations sont glaçantes : on découvre un vaste réseau d’acteurs plus ou moins organisés qui communiquent via des messageries cryptées et agissent ensemble pour dépouiller des victimes souvent déjà précaires. « Comme dans une ruche », explique-t-il, chacun a son rôle et ses spécialités. Certains s’occupent de l’envoi massif de messages frauduleux, d’autres de mettre sur pied de faux sites Internet institutionnels. Au bout de la chaîne, les « alloteuses » ont la mission la plus ahurissante : appeler les piégés en se faisant passer, par exemple, pour leur conseillère bancaire et s’assurer ainsi du succès de l’arnaque. Entre vlog et documentaire, Micode s’illustre par la rigueur de son travail, visionné plus de 1,5 million de fois, et met en lumière une problématique d’ampleur. Franchement fascinant.
Une nouvelle petite pépite est arrivée cette semaine sur Anaxago, et celle-ci ça fait un bout de temps qu’on la travaille. Deux de nos investment managers sont sur le sujet depuis plusieurs mois pour référencer cette société qui conçoit et produit en laboratoire des cuirs d’exception à destination de l’industrie du luxe. C’est techno, c’est pointu et c’est noté 7,3 en note d’engagement ESG.
À noter qu'il s'agit d'une JEIR (Jeune Entreprise d'Innovation de Rupture) permettant de réduire votre impôt sur le revenu de 50%* du montant de votre investissement. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter la page de la société ici, mais également visionner le webinar qui a eu lieu cette semaine avec Thomas et nos investment managers en charge du dossier (même s’ils sont passionnants, on vous a quand même préparé un résumé du dossier en cinq minutes ici…).
J’espère que vous avez eu le temps de visionner le merveilleux documentaire Netflix sur l’enregistrement du morceau « We are the world », la bande-annonce m’a accrochée et j’ai passé un moment fabuleux.
Nouvelles Opportunités - Alternative au cuir animal
La société produit en laboratoire du cuir « in vitro » pour répondre aux enjeux d'approvisionnement et de qualité du cuir sur le marché du luxe, grâce à une technologie dérivée de l’agriculture cellulaire, de l’ingénierie tissulaire et de la science des matériaux. Cette technique permet de produire un matériau aux propriétés esthétiques et techniques similaires au cuir, mais sans souffrance animale et à l’empreinte environnementale considérablement diminuée.
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