Cette semaine, j’ai beaucoup aimé le docu d’Alice Cohen sur la conquête de Washington par la droite radicale (également auteure d’un super documentaire sur Boris Jonhson)...
Paru quelques semaines avant l’élection de mardi, il permet de comprendre les trente années qui ont précédé la première accession de Donald Trump au pouvoir. C’est très bien fait, entre manœuvres et manipulations médiatiques, il raconte comment les républicains sont passés en quelques années du parti de l'ordre à celui de l'insurrection. C’est frappant, à voir absolument. Il manque sans doute une compréhension de l’évolution des choix de l’électorat, surtout à la lumière des résultats de la semaine…
La victoire de Donald Trump a fait grimper aux rideaux les marchés. Le S&P 500 (principal indice boursier qui regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines) a atteint un record, et enregistré sa meilleure journée de l'année. C’est pour cet indice par ailleurs, le plus grand gain de l'histoire sur une journée d’élection présidentielle. Cet enthousiasme, ce sont les investisseurs américains qui anticipent un retour aux politiques de réductions d'impôts, de déréglementation et de mesures protectionnistes axées sur la croissance économique intérieure. Bonne nouvelle pour les US, pire cauchemar économique pour l’Europe d’après les analystes d’ING. Au programme ? Des barrières douanières à hauteur de 10-20% contre l’UE et 60% contre la Chine. Ces taxes pour “Make America Great Again” risquent de mettre l’UE KO. Selon Goldman Sachs et UBS, une hausse des droits de douane à 10 % ferait chuter le PIB de l’UE de 1 % d'ici à trois ans. La sanction n’a rien de surprenant pour l’Europe, le protectionnisme était au programme des deux candidats. Le candidat élu étant un tout petit peu plus direct dans ses méthodes, on sait désormais à quoi s’attendre. En lire plus dans Aktionnaire.
Dès mardi, nous reprenons notre actualité normale chez Anaxago avec la première édition des Rendez-vous du Noûs (à prononcer « Nousse ») qui se tiendra ce jeudi à 9h dans nos bureaux. Le noûs est, en philosophie et dans l’Antiquité grecque, l’intelligence, l’esprit, l'intellect. C’était un concept cher à Anaxagore, qui, le premier, en a fait le principe qui régit le monde, conçu à l’image de l’intelligence humaine : l’Esprit Universel. C’est ainsi que nous avons choisi d’intituler nos nouveaux rendez-vous, consacrés aux apprentissages et la formation collective de nos partenaires les plus impliqués. Celui de jeudi sera dédié aux mécanismes de la dette privée, et il reste 1 ou 2 places que l’on m’a gentiment proposé de vous garder. Si vous souhaitez vous joindre à noûs, vous pouvez écrire à Lucie ici !
Et quand on parle dette privée chez Anaxago, impossible de ne pas vous rappeler à l’existence de Society, la quintessence de notre savoir faire maison : Society 2023 est un fonds d'investissement en dette privée immobilière dont les choix de placement se tournent vers la réhabilitation immobilière et le repositionnement d'actifs en voie d'obsolescence. Society 2023 a été créé pour répondre aux enjeux d’une nouvelle ère immobilière. Ce FCPR permet de bénéficier du contexte de marché actuel et d’une combinaison de facteurs inédite : un fort pouvoir de négociation à l’achat et une raréfaction des sources de financement. Le tout nous permettant d’accéder à des opportunités rares dans la lignée de nos engagements. Pour en savoir plus ou investir, rendez-vous ici.
Je rentre d’une petite escapade à deux dans ma ville de cœur : Londres ! L’occasion d’ajouter quelques adresses à mes rotations préférées (namely cet endroit pour le tea time ou le petit déjeuner, que je ne manque jamais). Mon mari adore la gastronomie indienne (à tel point que lors d’un séjour à Bath il y a près de 15 ans, nous avons dîné tous les soirs au même endroit, un restaurant indien donc). La cuisine indienne a donc constitué deux de nos cinq repas sur place^^ pour deux découvertes divines. Cette adresse, connue, car chroniquée dans l’une des premières saisons de chef’s table vaut vraiment le détour, décor solaire et petits plats parfumés tout en finesse. Et celle-ci, pas la peine de vous déplacer depuis l’autre bout de Londres (quoique…) mais si vous êtes vers South-Kensington, l’adresse est réellement top. Le lieu ne paye pas de mine, mais je ne me remets pas de leurs chutneys, j’ai tout trouvé extraordinaire. Ça n’a absolument rien à voir avec la cuisine indienne à laquelle on peut gouter à Paris. Mais peut-être que je n’ai pas les bonnes adresses ?
Ce bar à cocktails, incroyable. Minuscule, mais ambiance incroyable. Apparemment un des meilleurs Negroni d’Europe et c’est vrai que j’ai beaucoup aimé ! C’était l’endroit idéal post théâtre dans le quartier de Covent Garden.
Plus cliché ce n’est sans doute pas possible, mais que voulez-vous on ne se refait pas. Voici donc la pièce que nous sommes allés voir cette semaine à Londres… En 2018, Le dramaturge italien Stefano Massini, s’etait lancé dans l’épopée des frères Lehman sous la forme d’un roman en vers libres. Le résultat, une somme de 800 pages, m’avait déjà énormément plu à la lecture, chantant la démesure du capitalisme et l’aventure presque trop belle de trois frères qui d’une échoppe de tissus en Alabama, fonderont peu à peu un empire industriel et financier dont on connait tous la fin spectaculaire.
Ce que j’ignorais totalement en revanche, c'est que Stefano Massini, traduit en 24 langues, est l’auteur de théâtre transalpin le plus joué dans le monde. Et qu’en réalité la pièce avait précédé le roman. Et quel merveilleux moment, un tour de force de mise en scène, des acteurs qui virevoltent de rôle en rôle et vous embarquent sans reprendre leur souffle pendant plus de trois heures de spectacle. Excellent moment.
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