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Qui dit 8 mars, dit journée internationale des droits de la femme. Et j’ai beaucoup aimé ce sujet dans Voxe : il faudra encore cinq générations pour combler les inégalités entre les genres. La bonne nouvelle, c'est que ça avance (je cherche les bonnes nouvelles en ce moment).
Le Global Gender Gap Index du Forum économique mondial mesure depuis 2006 l’écart entre les genres dans le monde. Il examine quatre domaines : participation et opportunités économiques, éducation, santé et espérance de vie, représentation politique. Pour chacun, il évalue en % la distance parcourue et à parcourir pour atteindre l’égalité.
L'égalité a gagné 0,1 point si on compare les pays étudiés en 2023 et en 2024. Ainsi, en 2024, le fossé est comblé à 68,6 % vs 68,5 % en 2023. Au rythme actuel de progression, il faudrait 134 ans, soit cinq générations, pour atteindre l’égalité. Même s’il y a des avancées, le manque de changements profonds ralentit le process. Ce qui coince, c’est notamment l’accessibilité des femmes aux postes de haut niveau.
Or, on compte 2x plus de femmes dans l’ingénierie de l’IA depuis 2016, même si globalement, elles restent sous-représentées dans les sciences, la tech, l'ingénierie, les maths et l’intelligence artificielle.
Quel pays a le meilleur index ? L’Islande, depuis 15 ans. Viennent ensuite la Finlande, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Suède, le Nicaragua, l’Allemagne, la Namibie, l'Irlande et l’Espagne, qui ont comblé d'env. 80 % de leur écart. L’Europe est à 75 %.
Et la France ? Elle est classée 22ᵉ au niveau mondial vs 40ᵉ en 2023 et 15ᵉ en 2022. Elle avance particulièrement sur la représentation politique, où elle est 27ᵉ vs 39ᵉ en 2023. L’écart de salaire a baissé d’1/3 entre 1995 et 2023, mais les femmes gagnent en moyenne 14,2 % de moins, même à temps de travail identique. Et maintenant ? L’ONU estime qu’il faut investir 360 milliards $ en + par an pour atteindre l’égalité dans le monde d'ici à 2030.
Sur un sujet similaire, je ne peux que vous recommander le documentaire très pédagogique d’Arte : « Les femmes riches ne courent pas les rues ». J’ai regardé le premier épisode cette semaine et c’est vraiment à voir ! Avec vos filles, vos femmes, vos amies !
Lorsque j’étais enfant et que mes parents m’emmenaient avec eux à Paris, j’adorais la rue Réaumur, tous les immeubles me paraissaient rivaliser d’élégance, je trouvais les façades majestueuses et tout ça n’était pas anodin. La rue Réaumur a en effet accueilli le tout premier concours de façades organisé en 1897 par la ville de Paris. Résultat c’est un véritable musée à ciel ouvert de l’architecture de ce tournant du siècle et on y trouve des immeubles incroyables comme celui du n°61 (mon préféré) qui ressemble à une cathédrale avec ses hautes fenêtres en ogive et son horloge monumentale sur le thème du temps et de l’astrologie. Celui-ci est dû a Philippe Jouannin et Edouard Singery. Vous pourrez découvrir ici toutes les autres façades mythiques de la rue.
Le concours des façades de la Ville de Paris est donc organisé pour la première fois en 1897 (alors pour la seule rue Réaumur). Cet événement constitue le signe d’une transformation décisive du paysage parisien : les hauteurs et les saillies animent encore les rues d’un Paris haussmannien jugé alors plus uniforme. Depuis plusieurs décennies déjà, le débat sur l’esthétique architecturale et urbaine de Paris oppose les partisans d’une hiérarchie entre les édifices publics et privés d’une part, et d’autre part les défenseurs d’une libéralisation de la règle, qui irait dans le sens d’un renouveau pittoresque (plus de détails, plus de couleurs). C’est cette voie qu’officialise le règlement de voirie du 13 août 1902, dont le principal rédacteur, Louis Bonnier, est aussi l’un des plus ardents défenseurs de la cause pittoresque. Prévue depuis 1864, mais inaugurée le 7 février 1897 seulement par le président Félix Faure, la rue Réaumur est finalement devenue le fief du pittoresque avec ce n concours récompensant ses plus remarquables façades, dont les propriétaires bénéficieraient d’une exonération de moitié de leurs droits de voirie...
En choisissant, on s’est bien sûr promis de pas prendre de dessert puisqu’on voulait absolument gouter les entrées, mais le fondant aux marrons nous appelait tant qu’on n'a pas su résister et on a bien fait. Quelle merveille que cette adresse discrète que m’ont fait découvrir les délicieuses dirigeantes de la newsletter Voxe. Nichée au cœur du 5ᵉ arrondissement, sur la montagne Sainte-Geneviève, ce café bibliothèque au charme fou, se paye le luxe d’être ouvert uniquement en journée (jusqu'à 19:00). Les pâtisseries maisons sont divines, fraiches et délicates. La table d’hôtes est épatante.
Avec les premiers rayons d’un soleil timide qui caresse le bois présent partout, on passe un délicieux moment. Je me creuse la tête pour trouver des gens avec qui déjeuner à nouveau ici dans les prochaines semaines… Dans la même veine des adresses discrètes qu’on remarque à peine parce que c’est leur nature, je recommande à tous ceux d’entre vous qui seront au MIPIM (où vous pourrez croiser nos équipes) la semaine prochaine de s’arrêter ici (par exemple sur le chemin de Nice, car l’adresse se trouve à 10 minutes des gares et aéroport de la ville).
Une cabane de plage comme on en fait plus sur la Riviera : au calme (lisez seule et pas collée à douze autres restos), SUR la plage ou presque, tenue par un couple au charme fou et au sourire communicatif, ils ne proposent que de la cuisine locale, des petites fritures de poissons, du poisson grillé, des panisses (ma passion), des salades, de la daube à la niçoise. C’est d’une simplicité réjouissante de délices.
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