Chaque dimanche d'août, recevez nos chroniques estivales avec : une opportunité d'investissement, un geste pour son argent, un livre à lire et un podcast à découvrir, et enfin une bonne table à réserver pour la rentrée ! Je vous souhaite un très bel été.
L'assurance-vie
Laissez-moi vous parler de ce qui, chez Anaxago, depuis 10 ans nous fait vibrer. Sélectionner pour vous des opportunités d’investissement rares et engagées, ça, vous le savez. Mais dans ces opportunités, ce que l’on va surtout rechercher c’est un couple rendement-risque optimal ainsi que les bonnes enveloppes fiscales pour chacun de vos besoins. Il nous était donc difficile de passer à côté de l’assurance-vie, qui malgré son aura plan-plan, reste encore à ce jour le placement favori des français. S’investir dans un contrat d’assurance-vie avec Anaxago (en partenariat avec Generali) c’est la possibilité de loger du non-côté dans une enveloppe fiscale très avantageuse tout en bénéficiant d’un accès au fonds euros Netissima de Generali Vie. Pour plus d’informations, rendez-vous ici.
L'affaire Rachel
J'avais prévu de vous parler de l’affaire Rachel ce week-end (chaque livre que je vous recommande, je l’ai généralement lu dans les semaines qui précédent, donc celui-ci avant l’été) mais j’ai lu tant de bonnes choses cet été que je ne résiste pas à partager avec vous une liste un peu éclectique (uniquement les livres que j’ai aimés) qui a accompagné avec bonheur mes congés. Cela dit l’Affaire Rachel reste un roman sympa, mais à lire en anglais à mon avis, j’avais moi choisi l’édition française et on perd sans doute beaucoup de la gouaille de l’auteur dans la traduction, le rendu est un peu plat.
Cet été j’ai donc oscillé entre « Et rien d’autre » de James Salter, qui trainait depuis longtemps dans mon Kindle et j’ai adoré, le personnage principal m’a évoqué Don Draper, le héros de la série MadMen, le tout en plus profond peut-être.
Mais aussi Les Désenchantées de Pierre Loti, sublime de drame silencieux et de langueur à l’ancienne.
J’ai également lu « Le Livre d’un été » de Tove Jansson (que je connaissais comme la créatrice des Moumines, un dessin animé plébiscité par mes enfants et dont elle a publié la première histoire en 1945), plume à la fois acérée et ultra-poétique, reposant et stimulant à la fois.
J’ai pleuré tout au long du « Bouquiniste Mendel » (Stefan Zweig), heureusement qu’il est assez court. Merveilleuse lecture. J’ai aussi lu mes premiers Maigret de Simenon et j’ai finalement terminé l’été avec Sauvage de Julia Kerninon. Sauvage c’est l’histoire d’Ottavia Selvaggio (sauvage en italien), une femme flamboyante, cheffe de son propre restaurant à Rome, mère de famille, capitaine de sa vie et souveraine de ses désirs, c’est l’histoire d’une femme qui a la certitude qu’elle a le droit. Le droit d’être elle-même, dans son travail et dans sa vie. L’histoire d’une femme sauvage et qui entend le rester. Dans ce formidable livre, l’auteur décrit avec beaucoup de finesse l’intériorité de son héroïne féminine, la complexité contenue dans les liens humains, la conciliation entre famille et liberté. Le fonds culinaire du roman n’a fait que me réjouir encore plus. Un bonheur.
J’enchaine cette semaine avec une biographie du Général de Gaulle et le nouvel opus d’Abigail Assor, je vous tiens au courant.
Le Gratin, avec Patricia Barbizet
Je ne pouvais pas passer à côté de cet épisode, la parole de Patricia Barbizet est si rare que je me suis précipitée pour l’écouter. Vous découvrirez rapidement l’histoire de cette femme si discrète, qui fut le bras droit de François Pinault pendant plus de 30 ans. Un peu déçue par le cadre très guindé de l’interview, l’épiphanie arrive dans les 20 dernières minutes où Pauline L’agneau et son invitée échangent sur leur passion commune de la littérature. On prend alors toute la mesure de la finesse, l’humanité et l’intelligence de Patricia Barbizet. C’est un moment d’une grande émotion de sentir ces deux femmes qui connectent profondément (enfin ?) sur la fin de l’interview. Une très très belle écoute.
La dette privée, alternative au financement bancaire
La dette privée a émergé dans les années 2000, venant combler les besoins de financements entre la dette Senior (financement bancaire assorti de sûretés) et les capitaux propres (actions). Son recours a fortement progressé, post-crise financière mondiale en 2008, les banques ayant alors largement restreint les prêts consentis, et notamment aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’à celles affichant des leviers conséquents. La réglementation bancaire s’est en effet durcie, exigeant une adéquation des fonds propres aux investissements toujours plus élevée. Le financement de sociétés privées devenait alors très pénalisant en termes de coût du capital pour les banques. La recherche de diversification et de rendement de la part des investisseurs, combinée à cette désintermédiation bancaire réduisant l’offre de financements traditionnels, a favorisé l’émergence de la dette privée et son financement par le monde institutionnel privé (assureurs et fonds de dette). Lire la suite.
Komatsubaki
Une bonne table à réserver pour la rentrée : Komatsubaki, je recommande rarement des tables d’exception. Mais j’avais envie de clôturer cette série d’été avec cette expérience exceptionnelle qu’est Komatsubaki. Située rue d’Artois, l’enseigne ne paye pas de mine. Passez la porte calligraphiée Komatsubaki (« cheval camélia »), prenez les escaliers face au vestibule, et entrez en territoire japonais ! Ici, Yoichi Kino et son second Ryuma Takubo hypnotisent les umamivores accomplis en pratiquant l’art du kaiseki (repas traditionnel japonais servi en plusieurs petits plats), dans un décor épuré : étroit comptoir en hinoki pour douze personnes et salon privé avec tatami (ou nous avons eu la chance de diner). Deux déclinaisons au choix du menu omakase (« je m’en remets à vous ») : plats traditionnels et sushis. Le mieux étant de commander un de chaque quand on est deux convives pour pouvoir le partager. Quelques plats en commun et une fulgurance partagée à chaque bouchée, des nigiri de haute précision et des plats que l’on n’oubliera pas. À réserver à la rentrée, si vous avez quelque chose à fêter !