Pourquoi et comment investir dans le non coté ?
Si vous êtes à la recherche d’une solution de placement alternative aux traditionnels marchés financiers, alors le capital-investissement vous fait sûrement de l’œil. Ouvert aux investisseurs privés depuis peu de temps, le private equity se démocratise sous plusieurs formes. Parmi le vaste monde de la FrenchTech, les startups fleurissent chaque année, emplies de projets innovants et coûteux. Alors, pourquoi devenir porteur de parts pour ces sociétés ? Comment investir dans le non coté ? Nous vous proposons de le découvrir.
Quelles sont les solutions pour placer son argent dans le capital-investissement ?
Investir en direct dans la startup
La solution la plus pragmatique lorsque l’on pense à investir dans le non coté, s’avère simplement d’apporter son concours financier en direct dans une entreprise. Pour ce faire, il faut cependant prendre quelques précautions quant à la sélection de la société à financer.
Vous devez trouver des pépites qui ont un fort potentiel de développement et de croissance. Pour cela, avant d’engager vos capitaux dans une startup en direct, pensez à analyser :
Opter pour des fonds non coté : 4 types de fonds de placement
1. FCPR : Fonds Commun de Placement à Risque
Ce véhicule d’investissement fait partie des FIA (Fonds d’Investissement Alternatif), qui sont des fonds ouverts aux investisseurs privés non professionnels et soumis à l’agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Si vous investissez dans un FCPR, vous placez vos capitaux dans un fonds collectif dont l’actif se voit composé pour 50 % au minimum de titres de capital d’entreprises non cotés sur les marchés réglementés français ou étrangers.
La période de souscription est généralement courte et la levée de capitaux se termine en quelques mois à 2 ans. Étant peu liquides, ces fonds communs de placement à risque sont destinés à des investisseurs aguerris.
Comptez une dizaine d’années pour obtenir le déblocage de votre investissement ainsi que les bénéfices potentiels, en fonction du fonds. Si vous souhaitez quitter la partie avant la fin de durée de vie du FCP, il vous faudra trouver un nouveau porteur de parts qui rachètera les vôtres. De plus, vous renonceriez de ce fait aux avantages fiscaux (exonération totale des plus-values finales).
2. LES FCPI : soutenir les PME innovantes
Un FCPI ou Fonds Collectif de Placement dans l’Innovation est un FCP de type FIA également. Par ailleurs, il s’agit d’une sous-catégorie de FCPR. Cette fois, il s’agit d’acheter des parts dans un fonds ayant investi au moins 70 % dans des sociétés innovantes non cotées en bourse.
Chaque société de gestion proposant un FCPI place ses liquidités dans un panier d’une quinzaine d’entreprises technologiques en moyenne. Celles-ci peuvent être des startups, mais pas uniquement. Ici aussi, vous bénéficiez d’une exonération d’impôts sur les plus-values dans le cadre d’une sortie positive.
3. LES FIP : Fonds d’Investissement de Proximité
Une autre forme de FCPR : le FIP ou Fonds d’Investissement de Proximité s’avère un dispositif mis en place pour la première fois en 2003. Ici, vous allouez une partie de votre capital dans un FCP possédant 70 % au minimum d’actions de PME (Petites et Moyennes Entreprises) non cotées régionales, selon les régions déterminées par le fonds. Les titres d’une même région ne peuvent représenter plus de 25 % de l’actif global.
Tout comme les autres types de fonds de placement, sa durée de vie se situe aux alentours de 8 à 10 ans. Les FIP, au même titre que les SICAV, ne permettent pas une défiscalisation.
4. SICAV : Société d’Investissement à Capital Variable
Enfin, vous pouvez vous tourner vers une SICAV. Les sociétés d’investissement à capital variable font partie des OPCVM, qui sont des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières. Ces OPC relèvent de directives différentes des FIA.
Leurs titres sont généralement plus liquides et les émetteurs diversifiés. En tant qu’investisseur, ils vous exposent à moins de risques. Le portefeuille d’une SICAV se veut être composé de valeurs mobilières, auxquelles peuvent s’ajouter des instruments du marché monétaire.
Pourquoi investir en private equity ?
Le non coté pour investir dans l’économie de son pays
Le capital-investissement s’avère idéal pour tout investisseur souhaitant placer son argent dans des jeunes pousses de son pays. Qu’il s’agisse de licornes françaises ou de plus modestes startups, la FrenchTech regroupe un panel riche de secteurs qui ne demandent qu’à être financés :
Sachez qu’en France en 2021, la somme totale des levées de fonds des startups a atteint un niveau record de 11,57 milliards d’euros, soit 115 % de plus qu’en 2020. Un indicateur assez marquant de l’engouement des investisseurs pour les entreprises locales prometteuses.
Acheter des parts de fonds privés pour diversifier son patrimoine
Enfin, l’une des raisons les plus données par les investisseurs eux-mêmes s’avère l’opportunité de diversification de ses investissements que de tels fonds de placement proposent. En effet, en temps de crises, chaque secteur est touché d’une manière propre et rien n’est figé. Ainsi, plus vous avez de capitaux dispersés dans divers véhicules d’investissement financier, mieux votre épargne se porte.
Les secteurs sont déjà nombreux au sein de la FrenchTech pour participer à des levées de fonds dans ces startups non cotées. De plus, en optant pour du private equity, qu’il soit en real estate (immobilier) ou dans d’autres sociétés innovantes, vous vous exposez à un marché qui génère de forts rendements potentiels.