Les premières SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) sont apparues dans le courant des années 1960. Cette émergence est issue de la volonté des investisseurs de détenir de l'immobilier d'entreprise (bureaux, locaux d'activité, commerces), les bureaux étant plus stables et présentant un rendement généralement supérieur à l'immobilier d'habitation.
L'idée de base des SCPI était de réunir plusieurs associés dans une société civile ayant pour objet d'acquérir des immeubles en vue d'en tirer un revenu locatif. Cependant, ce type d'actifs était peu accessible compte tenu de la mise de fonds conséquente pour un investisseur unique.
Contrairement à la majorité des produits d'épargne, les SCPI ont développé cette pratique avant que celle-ci ne soit formulée dans un texte de loi. Le 31 décembre 1970 une loi vient encadrer juridiquement les SCPI avec un statut hybride entre la société de personnes et la société de capitaux.
A l'époque, les SCPI ont été préservées du premier choc pétrolier puis du krach de 1974.
Le cadre sécurisant (définition de standards de la profession, notamment en matière de transparence) et le contexte de hausse des prix du marché immobilier ont contribué à la croissance des SCPI qui séduisent alors de plus en plus d'investisseurs.
Au début des années 1990, alors que le marché immobilier entre dans une crise grave, les SCPI, le législateur vient encadrer le mode de fixation du prix des parts, désormais calculé en fonction de la valeur d'expertise des immeubles.
La suppression de toute possibilité de décote (pratique courante au préalable) fait disparaître alors les acheteurs en baissant mécaniquement les rendements. La conjoncture immobilière défavorable à laquelle s'ajoute une crise de liquidité entraine une période de baisse des performances des SCPI. Les sociétés de gestions opérant sur le marché des SCPI décident à partir de 1996 d'organiser un marché secondaire des parts de SCPI, permettant de confronter les ordres d'achat et de vente et de résoudre le problème de liquidité.
Les SCPI offrent des performances à deux chiffres dès 1999 grâce à la montée des prix de l'immobilier d'entreprise. Le marché des parts de SCPI redevient fluide dès 2000 et renforce la confiance des investisseurs.
A l'issue de la crise financière de 2008, les investisseurs se sont tournés vers des actifs qu'ils considèrent comme plus sûrs. Ainsi l'immobilier a renforcé son image de "valeur refuge" dans un contexte de taux bas, ce qui vient confirmer l'engouement des investisseurs pour la pierre-papier. Les volumes d'investissement en SCPI n'ont cessé de progresser depuis 2010.
Dans un contexte de rendements faibles pour les placements obligataires ou l'assurance vie, l'engouement des SCPI se renforce et fait partie désormais des incontournables de l'allocation d'un patrimoine.
Performances des SCPI dans un environnement de marché de taux bas :
• Le dividende sur la valeur de marché reste à un niveau attractif, bien au dessus des placements sécurisés obligataires (OAT) ou encore de l'assurance vie sur l'essentiel des allocations.
• La variation du prix moyen de la part de SCPI est supérieur à l'inflation et permet donc à ce placement de jouer son rôle de protection contre la hausse des prix.
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